Livre d’or et morceaux choisis

> Vous parlez de MaBiographe…


“Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la liberté avec laquelle nous avons travaillé…
Et le fait de lire mes mots, dans vos phrases. Nos rencontres vont me manquer…”

Carmen, chef d’entreprise

> MaBiographe écrit pour vous…

Liberté, liberté chérie

À l'adolescence, mon père m'inscrit au lycée Descartes à Alger. Vu l'éloignement, je reste en pension. C'est la plus belle période de ma jeunesse. Je découvre la liberté de la sixième à la troisième et j'en profite bien ! Je fais plein de bêtises et je m'éclate. J'en ai fait des vertes et des pas mûres comme on dit. Mais je n'ai aucun regret.

Il faut dire qu'avec l'éducation sévère et encadrée de mon père qui décidait de tout… Je me suis sentie libre en pension. Ma liberté y a été décuplée, alors j'en garde de très bons souvenirs.

Premier émoi. Premier amour. Premier chagrin. Tout cela en pension. J'apprends l'amitié et la vie en communauté. Et je fais déjà du commerce à cette époque ! J'échange le droit de passage dans ma chambre - qui donnait sur le dortoir des garçons - contre des paquets de gâteaux “français”. Cela intéresse beaucoup les ”grandes” ! En peu de temps je mets de côté une réserve à tenir un véritable siège !

Mais comme j'en profite en peu trop, et après une énorme bêtise, mon père décide de me sortir de cette pension. Il faut préciser que j'avais été virée…

Une copine se moque régulièrement de ma taille : 1,57 m. Un jour qu'elle dépasse sérieusement les bornes, ça fait ni une, ni deux… je lui vide un pot de colle entier… sur la tête ! La pauvre, il a fallu la tondre… Et moi, j'ai eu la tête au carré ! Mon père m'a expédiée illico chez les bonnes sœurs !